Casa Del Sole
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 Comme des enfants.

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Alissa Calvini

Alissa Calvini

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MessageSujet: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeLun 12 Juil - 21:12

La Casa avait été très agitée la veille, avec la disparition de Stefania. Alissa avait mal dormi, c'est elle qui avait gardé les jumeaux de Fabio et Stefania, leur père ne se sentant pas la force d'assumer les deux petits bouts de choux qui réclamaient beaucoup d'attention et avaient passé leur nuit à pleurer, ne laissant aucun répit à Alissa qui en plus de ça était assez anxieuse, ne sachant pas ce qu'il était arrivé à leur mère.
Alors, histoire de se détendre et d'occuper toute sa petite troupe, Alissa avait décidé d'aller passer l'après-midi à la plage. Il faisait beau et Donni adorait jouer dans le sable et se baigner. Une fois installée là bas, elle joua un moment avec les jumeaux, avant de les coucher à l'ombre du parasol, et aida Donni à faire ses pâtés de sable. Alissa était très proche de son fils, et elle mettait un point d'honneur à être toujours présente pour lui, à être une mère, une grande soeur, une amie, une confidente. Et elle y arrivait à merveille, sa relation avec son fils était on ne peut plus idylique.
Alors qu'elle rêvassait en fixant l'horizon, surveillant du coin de l'oeil Donni qui jouaient à sauter dans les vagues, Alissa poussa un petit cri quand quelqu'un la surprit en criant "BOUH" dans son dos. Bien évidemment, elle criait surtout par surprise, elle avait reconnu la voix de son meilleur ami de toujours, Andrea. Ce dernier adorait la taquiner, ils avaient le même âge et étaient on ne peut plus proches, comme deux âmes soeurs fraternelles et inséparables. Alissa se mit alors à rire. Elle avait un rire franc et sincère, et son visage s'illuminait dès qu'elle retroussait ses fossettes. Elle attrapa les mollets d'Andrea dans le but de le faire chuter dans le sable, telle une gamine qui chamaillait avec son frère, et une fois ce dernier à terre, elle lui dit après lui avoir déposé un baiser sur la joue :


- Idiot, tu vas réveiller les petits ! Ils m'ont fait passer une nuit infecte ...

Alissa avait choisi Andrea comme parrain pour Donni, car elle savait à quel point il était proche des enfants. Toutefois, elle savait que ce dernier appréciait guère les jumeaux Corleone, tout ça à cause d'une haine envers Fabio qu'Alissa avait toujours eu du mal à cerner. Mais en tant qu'amie et confidente, elle avait toujours respecté la position d'Andrea. Elle se risqua quand même à dire :

- Les pauvres, ce qui leur arrivent est terrible ... Tu imagines si c'était Donni à leur place ...
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Andrea T. Ferrucci

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeMar 13 Juil - 0:53

    Le soleil était au rendez-vous, comme à son habitude, jouant de ses rayons sur la peau caramélisée des habitants de la Casa. Brûlant en début d'après-midi, mieux valait s'en protéger. Et lorsqu'Andrea ne donnait pas de cours, il en profitait pour faire la sieste. C'était de loin le meilleur moyen de se montrer prudent vis-à-vis de l'énorme boule de feu qui illuminait leurs journées, et réchauffait de nombreux coeurs. La simplicité de la vie résidait dans ces petites choses, comme une éclaircit, mettant tout le monde de bonne humeur malgré la chaleur. Le jeune homme le prétendait, et se voyait toujours ravi de se vautrer dans le hamac, installé de manière improvisée, à l'ombre, sur le grand balcon de l'appartement qu'il partageait avec sa dulciné. Un chapeau de paille sur le visage, stoppant les derniers rayons susceptibles de le déranger, se balançant doucement, il rêvassait et se détendait. Quoique... Pouvait-il vraiment dire qu'il était soumis au stress depuis qu'il avait débarqué ici ? Certes, son arrivée avait été des plus fracassantes, puisque c'est sur un coup de tête qu'il avait sauté dans un avion avec à son bras la magnifique Elisea. Un semblant de fuite, qui pour beaucoup inspirait romantisme et brin de folie si l'on connaissait le milieu de la jeune Benedetti. Par chance ils avaient obtenu un appartement dans la résidence à laquelle Andrea semblait si attaché, et voilà qu'il était à présent à moitié endormi dans un hamac, une bonne année plus tard. Rien ne lui avait prédit qu'il emménagerait ici, bien qu'il en avait toujours été intimement convaincu.

    Durant cet après-midi, à présent bien avancé, il avait décidé d'aller se balader sur la plage. Et cela non sans arrière pensée. Après s'être renseigné auprès des habitants de l'appartement numéro 1 de la Casa, il avait appris que son amie, la meilleure de toute, s'était rendue en bord de mer avec son fils. Et une fois sur place, quand il l'aperçu au loin, il remarqua en plus de cela la présence de deux autres bambins. Les petits de l'autre crétin, à coup sûr ! Il s'avança, d'un pas tranquille, et en guise de bonjour, lança un simple « Bouh ! » en passant derrière la jeune femme. Il parvint à la surprendre, la faisant sursauter, et il en était ravi ! Un simple éclat de rire était un pur bonheur lorsqu'Alissa le lui offrait spontanément, le plus naturellement du monde. Il se laissa tomber dans le sable, écoutant alors la belle lui raconter ses malheurs.

    « Tu nous as pondu deux autres minimoy'z ?! -lança-t-il, s'immergeant instantanément dans un bain de conneries, digne de lui ! - Pourtant... - Il se recula légèrement, et la détailla d'un regard, de la tête aux pieds. - Hier t'étais plus... Enfin... Trop forte ! » Il la taquinait, comme à son habitude. S'il ne le faisait pas, c'est qu'il boudait ou était malade : chose extrêmement rare ! Il soupira, lorsqu'Ali le poussa à imaginer une telle situation pour son filleul.
    « Non, je n'imagine pas... Les parents de ce gosse sont équilibrés. ...Enfin le père du moins ! »
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Alissa Calvini

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeMer 14 Juil - 13:59

Ce qu'il pouvait être taquin. Alissa adorait ça chez Andrea. Son côté taquin, enfantin, joueur ... mais aussi protecteur, mature, responsable. Il avait toujours été comme ça avec elle, depuis toujours, depuis qu'ils se connaissaient, depuis qu'ils jouaient ensemble dans le bac à sable, qu'il s'amusait à lui mettre du sable dans sa jupe pour la faire crier, et qu'elle lui mettait des sauterelles dans le t-shirt pour le faire détaler. Ils étaient comme des enfants, et même avec les années, ils n'avaient pas grandi, ils étaient restés aussi insouciants, malgré l'âge, malgré l'évolution de leurs vies. Même quand Alissa était devenue maman, ils étaient restés eux mêmes enfants.
Leur amitié était enviés de tous, d'Antoni et Elisea les premiers, même s'ils savaient tous deux qu'ils ne se passeraient jamais rien de sexuels entre les deux amis. Alissa en avait souvent parlé avec Antoni, qui était jaloux de la voir aussi complice avec un autre homme qu'elle. Elle l'avait rassuré, mais elle lui avait dit qu'il ne pouvait en être autrement, qu'elle était liée par un lien invisible, presque magique avec Andrea. Même quand ce dernier était parti quelques temps de la Casa, elle n'avait pas forcément de l'appeler pour savoir que quelque chose de bien ou de mal lui était arrivé, elle le savait avant tout le monde. C'est pour cette raison qu'elle l'avait choisi comme parrain, car elle savait que si jamais ils leur arrivaient malheur, à Antoni et elle, Andrea serait la seule personne capable de s'occuper de Donni comme elle l'aurait fait elle. Il était son autre.
Alors que le sujet était grave selon Alissa, une mère de famille avait quand même disparu laissant ses deux poussins derrière elle, Andrea réussit à la faire rire. Il ne s'arrêtait jamais. Elle afficha une fausse moue boudeuse quand Andrea lui parla du père équilibré de Donni, sous entendant que sa mère ne l'était pas.


- Maiiiis euh, je te signale que sans sa mère, Donni ne serait pas le petit génie qu'il est !

Elle attrapa une poignée de sable qu'elle s'empressa de metttre dans le short sexy d'Andrea, en souvenir du bon vieux temps, et après avoir rigolé elle lui dit :
Spoiler:

- D'ailleurs, il faut croire que Donni est aussi malpoli que son parrain ...

Elle appela alors son fils qui jouait comme un chien fou dans les vagues en bord de mer :

- Donniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii viens dire bonjour à ton parrain, petit mal élevé !

Donni arriva en courrant et se jeta dans les bras de son parrain. Ces derniers jouèrent un petit moment tous les deux, Andrea emmenant Donni un peu plus loin dans la mer, le faisant passer sous les vagues avant de le jeter sur l'une d'entre elle. Alissa n'avait pas peur, Donni s'amusait comme un petit fou et elle avait une confiance absolue en son ami. Elle en profita pour donner le goûter aux jumeaux qui se réveillaient, puis, quand Donni arriva pour chercher sa brioche et son chocolat pour aller la manger en jouant au foot avec un autre petit garçon sur la plage, Andrea se posa sur une serviette à côté d'Alissa, et ils commencèrent à parler :

- Alors, comment va Elisea ? Elle ... elle ne soupçonne toujours rien pour ... pour Maggie ?

Andrea et elle n'avaient aucun secret, ou presque. La seule chose qu'Alissa avait toujours essayé de lui cacher, c'était sa drôle de relation avec Donatello, mais même ça, elle savait qu'Andrea n'était pas dupe et qu'il savait. Ils ne pouvaient rien se cacher.
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Andrea T. Ferrucci

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeJeu 15 Juil - 0:47

Taquiner était une chose des plus naturelles chez Andrea. C'était dans son caractère et même dans ses gênes. Avec Alissa il avait toujours fait preuve d'humour, et ce jeu, ces provocations qui pourtant se voulaient toutes gentilles et jamais bien sérieuse, avait pris le rôle de ciment dans cette relation. La complicité qui les unissait était sans limites, et Andrea ne s'était jamais demander comment serait la vie sans elle, puisqu'elle était selon lui inconcevable. Alissa était sa confidente, la nana qui le comprenait mieux que quiconque, et qui l'écoutait sans jamais le juger. Du moins si elle le faisait c'était imperceptible, bien qu'il en doutait. Cette fois-ci, c'était en la comparant à son compagnon, qu'il glissa l'air de rien le fait qu'elle était un brin perturbé. Constat fait avec tout l'amour du monde, bien évidemment !
« C'est vrai que ce môme est un génie ! Grâce à son parrain par contre... La mère... Heureusement qu'il suit mes conseils et te désobéit de temps en temps ! » Combien de fois avait-il donné de mauvaises idées à son filleul ? Il ne les comptait même plus. Dès qu'il gardait le petit bout, ou passait un peu de temps en sa compagnie, il n'hésitait pas à lui murmurer à l'oreille quelques bêtises amusantes à réaliser à la maison, pour « jouer » comme il le disait, avec sa mère. Trop concentré sur ses remarques, il ne vit pas venir l'attaque de son amie, qui avec ce regard malicieux et ce sourire de gamine balançait une poignée de sable dans son short.
« Heeeeey ! Tu vas laisser mon short tranquille ?! Tiens éloigner de moi tes mains baladeuses ! » Ouais c'était ça, elle devait avoir envie de le tripoter... Petite perverse va !

Alissa appela alors son fils, qui s'amusait comme un petit fou (je le compare pas à un chien moi ! Tsss !) dans les vagues. Le bambin tourna la tête dans leur direction, et s'empressa des rejoindre en courant lorsqu'il aperçu Andrea. Son parrain adoré était ici, à son plus grand bonheur ! Il se jeta dans ses bras, décrochant alors quelques éclats de rire de la part de son parrain, et entraîna ce dernier avec lui près de l'eau. Ils jouèrent un moment, s'éclaboussant comme deux gosses. Andrea avait bien l'impression de l'être en présence de cet adorable petit garçon. Il était le meilleur de tous, et si le jeune Ferrucci devait avoir un enfant, il espérait que ce dernier soit aussi intelligent et malin que Donni. Ce gamin était une vraie crème... Vint alors l'heure du goûter, et le petit estomac de cette tête blonde semblait être réglé comme du papier à musique. Il retourna auprès de sa mère et dégusta sa brioche et sa barre de chocolat, tandis qu'Andrea s'installait sur une serviette.

Il passa une main dans ses cheveux, et déposa ses lunettes de soleil sur le bout de son nez. Prenant son temps pour répondre à la question d'Alissa, il soupira doucement.

« Elisea va bien... -Que pouvait-il dire de plus ? Il ne pouvait rien cacher à Alissa contrairement aux petits secrets qu'il avait vis-à-vis de sa petite amie. - Non, je pense pas... Elle ne sait rien, sinon elle m'aurait déjà plaqué à mon avis... » Pas faux... Et bon sang ce qu'il refusait cette éventualité. C'était là que résidait sans doute toute la complexité du jeune homme. Il tenait à elle et pourtant fuyait tout cela en se permettant une aventure avec une blondinette. Quelle connerie !
« Et toi ? Tout se passe bien ? »
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Alissa Calvini

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeVen 16 Juil - 22:54

Alissa n'était pas du genre à juger. Jamais elle n'aurait porter un regard accusateur sur Andrea. Elle avait ses valeurs, certes, mais elle savait que la vie n'avait rien de simple, qu'il ne suffisait pas de suivre le mode d'emploi à la lettre, qu'il fallait composer avec, et que chacun faisait comme il le pouvait. Et puis, elle non plus n'était pas très claire. Sous ses airs de femme parfaite, elle avait beaucoup de failles. Des failles sûrement plus profondes que celles d'Andrea qui avait une maîtresse. Elle ne lui jetait donc pas la première pierre. Elle, ce qu'elle voulait, c'était juste le bonheur d'Andrea. Elle ne voulait pas le ramasser à la petite cuillère car une pétasse lui aurait brisé le coeur. Elle n'encourageait pas Andrea à tromper ses petites amies non plus, mais elle se contentait juste d'être là, pour l'écouter, le soutenir et le conseiller quand il en faisait la demande. Leur amitié fonctionnait ainsi depuis le début. Ils n'avaient même pas besoin de se dire les choses, ça coulait de source.
Elle lui adressa un petit sourire amical quand il parla d'Elisea. Oui, il était fort possible que cette dernière le quitterait si elle connaissait la vérité. Tout comme Antoni la quitterait s'il apprenait qu'Alissa éprouvait une attirance étrange pour Donatello. Et c'était totalement justifié. Ce que craignait Alissa, c'est que Maggie ne se contente plus de la place de maîtresse et décide de tout balancer à Elisea, plongeant Andrea dans une situation impossible où de nombreux coeurs seraient blessés, n'en ressortant pas indemne. Elle gardait donc toujours un oeil sur cette dernière, prête à agir si le besoin se faisait sentir.

- Tant que Maggie ne lui dit rien ... mais parfois les femmes sentent ce genre de choses ...

Alissa avait une sorte de 6ème sens. Elle avait senti qu'Antoni avait eu un comportement très bizarre, une fois, et ce pendant quelques semaines. Elle n'avait jamais su exactement ce qu'il s'était produit, mais elle savait qu'il y avait eu quelque chose. En effet, ce dernier l'avait trompé avec sa propre mère. Si Alissa l'avait appris, elle l'aurait sûrement tué sur le champ. Heureusement pour lui, elle avait juste senti "quelque chose de bizarre".
La jeune femme prit une profonde respiration pour répondre à la question d'Andrea. Elle savait qu'elle pouvait lui parler sans aucune crainte, mais pourtant, quelque chose la retenait. Elle n'arrivait pas à assumer ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait tous les soirs au Dolce Caffè. Le plus dur, c'était qu'elle ne se confiait à personne. Elle ne pouvait rien dire à Antoni, rien à Tiz' ... Elle était coincée.
Andrea était sûrement la seule personne capable justement de ne pas la juger, alors peut-être était-il temps qu'elle ose, qu'elle lui dise ce qu'elle vivait depuis des semaines. Jusque là, elle avait presque l'impression de mener une double vie, et elle avait horreur de ça. Parler à Andrea était donc plus sensé que compenser par l'alcool et la drogue ...
Elle s'assura donc que Donni était suffisamment loin d'eux, et occupé à jouer, pour se lancer :

- Ca va ... Antoni a beaucoup de boulot en ce moment. Et moi, je bosse principalement le soir au Dolce ... Il ... Donatello y travaille, il chante là bas, et on ... enfin on passe un peu de temps ensemble ...

Alissa regardait ses pieds qui faisaient des cercles dans le sable. Si elle avait pu, elle se serait laissée enterrer vivante tant elle avait honte d'avouer qu'elle passait toutes ses soirées avec l'homme qui l'avait violé, 6 ans auparavant.
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Andrea T. Ferrucci

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeSam 17 Juil - 17:18

Voilà ce qui était bien avec Alissa. Il pouvait parler franchement, sans crainte de passer pour le roi des connards. Se montrer infidèle n'était pas quelque chose dont il était fier, dont il se vantait... Certains hommes des goujats de première catégorie, trouvait l'adultère tout à fait normal, et presque valorisant. Si tu trompais ta nana t'étais un mec cool... Pour Andrea, t'étais un con. Lui, il était un vrai con. Aux yeux de tous, ou du moins de beaucoup de monde, Elisea paraissait être la petite perle rare, la jeune femme parfaite et bien sous tous rapports. Il le savait ça, il en avait conscience... Il ne s'était pas mis en couple avec elle pour le fun, après une partie de jambes en l'air. Pourtant, il allait faire des galipettes avec Maggie... Heureusement Alissa était là pour lui, pour l'écouter et lorsqu'il en avait besoin pour le conseiller. Il la savait à ses côtés et cela se voulait comme rassurant. Même si Elisea le plaquait, et que Maggie décidait de le laisser tomber comme une vieille chaussette, il savait qu'il ne se retrouverait pas tout seul avec un coeur en miette et un trou dans le bide de la taille de l'Italie dû à une indescriptible douleur.
« Si Maggie lui dit quoique ce soit, je... Je ne sais pas. Je nierais probablement, et j'arrêterais tout. »

Il semblait détendu, alors qu'en réalité, cette situation était des plus inconfortable. Mais pouvait-il s'en plaindre ? Il s'était foutu dans cette merde tout seul, alors non... Il devait assumer et la fermer. Lorsqu'il couchait avec Maggie, ça ne le travaillait pas tant que ça. Encore moins quand il partageait une nuit d'amour avec Elisea. Au final, il y pensait quand il était seul. La solution : Passer sa vie à baiser... --->[]
« J'espère qu'Elisea n'a pas ce 6ème sens... Vous êtes flippante vous, les femmes ! Vous sentez tout, vous devinez les choses... »
Il se pencha alors sur le cas de sa meilleure amie, demandant alors comment ça allait pour sa part. Ses histoires de coucheries n'allaient pas alimenter toute leur conversation. Et puis moins il en parlait et mieux il se sentait. Il préférait de loin bavarder sur la vie d'Alissa, de son filleul, d'Antoni... Le quotidien de cette petite famille modèle l'intéressait davantage que ses propres soucis. Il observait Donni, d'un oeil attentif et amusé, alors qu'Alissa reprenait la parole. Sauf que la réponse qu'elle lui fournit l'étonna beaucoup.
« Un peu de temps ensemble ? Tu veux dire... Un peu de temps genre : un peu de temps... Ou plutôt un peu de temps comme un peu de temps ? » Brouillon ? Non, lui, jamais ! Il la fixait, avec un air interrogateur, sans pour autant paraître super surpris, jusqu'à juger cette confession. Il ne l'avait jamais fait, ça n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer.

« Ensemble comme... Ensemble ? » -avait-il reprit, avec cette même curiosité. Il sentait le malaise d'Alissa et cherchait à lui montrer qu'elle pouvait parler. Se redressa quelque peu, il se tourna vers elle, s'asseyant en tailleur sur la serviette, lui faisant à présent face.
« Pourquoi ce mec bosse-t-il au café ? Fallait... Refuser sa candidature. La jeter directement à la poubelle... Ali' ? »
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Alissa Calvini

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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeMar 20 Juil - 23:17

- Tu pourras compter sur moi, s'il faut parler à Elisea ... ou à Maggie.

Et oui, Alissa était ce genre d'amie dévouée, surtout pour Andrea. S'il le fallait, elle pouvait mettre ses valeurs de principe et aller persuader la maîtresse de son meilleur ami de ne pas faire scandale, quitte à la menacer de mort, et à engager un tueur à gage. Comme quoi, être ami avec Alissa avait du bon, être son ennemi, un peu moins. Mais Alissa espérait ne pas en arriver là. Elle souhaitait que celui qu'elle considérait comme un frère finisse par faire un choix, et quitter l'une des deux, pour enfin vivre heureux et posé avec une seule femme. Elle rigola quand ce dernier lui dit que les femmes étaient flippantes. Elle ne pouvait pas le nier, elle était la première à se faire flipper elle-même avec le petit jeu auquel elle jouait avec Donatello. Mais elle estimait que les mecs aussi étaient flippants, et que si une femme l'était, c'était uniquement à cause des hommes.

- Vous êtes pas mal dans votre genre. Et si on doit toujours tout deviner avec vous, c'est parce qu'il faut lire entre les lignes, vous êtes tellement secrets !

Puis, elle redevint sérieuse, malgré l'attitude totalement destabilisée d'Andrea. Il avait exactement le type de réaction qu'elle pensait qu'il aurait. Que tout le monde aurait en apprenant une telle chose, à part peut être Antoni qui lui, exploserait totalement, et dieu seul sait ce qu'il pourrait faire ensuite. La situation semblait tellement invraisemblable, que son discours l'était tout autant. Il n'y avait pas de mot. Et même aux dernières questions d'Andrea, qui cette fois, étaient totalement sensée et claires, Alissa ne savait pas quoi répondre. Car la réponse qu'elle allait donné n'aurait aucun sens. Elle était la première à le reconnaître, alors comment pouvait-elle attendre de son meilleur ami de trouver du sens à son comportement, qui avait consisté à demander en personne à ce que Donatello travaille pour elle ? Et comment lui dire qu'en plus, elle faisait exprès de travailler aux mêmes heures que ce dernier, pour le croiser, le voir, l'écouter jouer, et parler avec lui autour d'un verre ? Elle savait que tout ceci n'avait aucun sens, et elle était tellement perdue, qu'elle avait besoin que quelqu'un l'aide à retrouver le droit chemin, soit sa boussole et la guide à travers ce moment flou de sa vie. Andrea était cette personne. Il était son seul phare en pleine mer.

- Andrea, c'est moi. C'est moi qui lui ai demandé de travailler.

Elle marqua une courte pause, craignant la réaction de son frère de coeur, et dit :

- Il y a quelque chose qui m'attire en lui ...

Ca y est, elle l'avait dit. Elle avait enfin posé des mots sur ce qu'elle vivait, et elle venait de l'avouer pour la première fois de sa vie. Même Tiz' n'avait pas eu droit à de pareilles confidences. Sûrement parce qu'Alissa ne faisait pas confiance en sa meilleure amie, qu'elle considérait comme une briseuse de couple professionnelle ...
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MessageSujet: Re: Comme des enfants.    Comme des enfants.  Icon_minitimeMar 27 Juil - 1:13

Il savait qu'il pouvait compter sur elle. Andrea pouvait même être sûr qu'elle serait sans doute la seule femme de son âge qui ne quitterait pas sa vie, d'une quelconque manière. Il percevait chez elle cette confiance et cette simplicité, cette sincérité si particulière, qui le confortait lorsqu'il se risquait à faire un bilan concernant sa vie sociale. Elle en était un des piliers les plus importants... Et là, face à cette délicate situation, et même ce merdier suprême dans lequel il s'était plongé tout seul, comme un grand garçon ; elle se proposait pour parler à Elisea ou encore à Maggie. Pourquoi était-il con comme ça, franchement ? Bref. Il hocha la tête, acquiesçant ainsi à son aide et son soutien. Puis à sa réplique, il prit un air faussement mystérieux, exagérant la chose au plus haut point. Il plissait légèrement les yeux, se reculait un peu, la fixait avec cet air méfiant, et à la fois secret... Jouant de ses sourcils l'espace d'un instant, ses talents de comédien finirent par s'essouffler d'eux même alors qu'il laissait apparaître un nouveau sourire aux coins de ses lèvres.

Vint alors un sujet encore plus... Eum... Tordu ? Lui qui trouvait déjà ses affaires de cul... de coeur, un brin compliquées puisqu'il avait du mal à expliquer tout ça et à mettre des mots sur les sentiments et impressions qu'il avait ; face aux confidences de la brunette, il restait sur le cul. Et il faisait part à voix haute de son étonnement et de sa surprise, tout cela en l'interrogeant. Il ne comprenait pas, et s'efforçait de ne pas la juger. Juste de la guider à sa manière en soulignant par exemple ce qu'elle aurait dû faire, contraire au résultat actuel. Ce mec n'était qu'un con, qui méritait un énorme coup de pied dans son derrière de violeur ! Il était tellement naz qu'Andrea avait un mal fou à le supporter, avant même cette histoire avec Alissa. Mais alors après cette affaire, il avait carrément eu des envies de meurtre.
Ecoutant alors ce qu'elle voulait bien ajouter à ses confidences, Andrea ne pu résister plus longtemps. Il vint poser sa main sur le front de son amie, jugeant du revers de la main si elle avait ou non de la fièvre.

« A partir de maintenant, je dois avoir un entretient de contrôle avec tes futurs employés. Si j'approuve ça sera bon, sinon ils dégageront. Tu ne sais rien faire toute seule, c'est dingue... T'as besoin de moi pour tout ! » -lança-t-il toujours avec son air sérieux, alors que ses propos sonnaient comme une énorme blague dans sa bouche, pleine de provocations et de taquineries. Il finit par reprendre son sérieux, lorsqu'elle avoua être attirée par ce gros porc de Donatello.
« … Sa tête de con ? -Au regard que lui lança Alissa, il ajouta : Bah quoi ? Il a une tête de con ce mec, je n'y peux rien... »
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