Casa Del Sole
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Don't play the smart ass with me •• donatello

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sofia Corleone

Sofia Corleone

Messages : 58
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Italia, mio amore

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeMer 14 Juil - 0:59

Bon sang ce que la journée avait été épuisante ! Que disait-elle ?! Chiante et crevante à en mourir ! Elle avait bien cru qu'elle allait finir par ne faire plus qu'un avec son bureau tant elle s'était allongée dessus, ou presque. Il fallait dire que les cours d'histoire ancienne de son prof' était d'un ennui mortel. L'enseignant était un espèce de vieux tout chauve sur le crâne duquel restaient encore une ou deux mèches se battant en duel, portant de vieux pulls en laine, été comme hiver -on était en Italie bordel, en ITALIE- sans doute tricotés par sa mère, et sur lesquels trainaient au moins un milliard de poil de chat. Il parlait d'un ton monocorde de la civilisation étrusque puis de la légendaire fondation de Rome et donnait à l'ensemble une telle passion qu'on aurait bien cru qu'il avait vécu à l'époque et que l'on avait été l'y chercher, lui qui n'était alors qu'un paysan dans sa cambrousse que se fichait pas mal de tout tant qu'il pourrait rentrer faire câlin à Maman ce soir. Elle ne s'était donc pas privée pour se refaire les ongles, papoter avec ses voisines de table, rouler des yeux d'une façon dramatique et lasse à chaque fois que l'intello' du premier rang se retournait pour lui sourire de ses dents semblables à un chemin de fer, avec ses bagues, et avait même pu envoyer des tas de sms à ses amies suivant au même moment d'autres cours ailleurs, ainsi qu'à Donatello, son petit ami. Tout en lui écrivant plus ou moins des mots d'amour, entre autre, elle avait envoyé des oeillades papillonnantes au garçon le plus populaire et craquant de tout le lycée, qui se trouvait justement dans le même cours qu'elle à ce moment là. Après tout, elle avait plu d'un prétendant dans sa poche. Dommage pour eux, c'était Donatello qu'elle voulait pour le moment. Lui et lui seul ? Mouais, nan, ça n'avait jamais été son genre de ne se contenter que d'un seul lorsqu'elle en avait des tas à ses pieds. Mais disons que pour le moment, elle ne poussait nullement ses petits jeux plus loin avec eux. Bref, cette journée avait été d'un ennui mortel, parce que, malgré tout, elle n'avait pas pu faire tout un tas de choses extraordinaires, tout ça parce que Vieux Chnoque avait refusé de reporter son cours alors que pour certains, dont Sofia, le cours d'avant avait sauté parce que leur enseignante s'était prise à vomir dans la poubelle le yahourt périmé qu'elle avait mangé au self le midi même. Yeurk ! Elle fit la moue en repensant à ce petit incident, avant de se dire que, finalement, c'était un peu beaucoup bien fait pour elle. Personne ne bouffe au self, sauf les débiles, les intellos et les profs pas cools du tout, parce que, c'est bien connu, la bouffe y est immonde et que les couverts sont à peine lavés entre deux services. Et puis, on était en Italie, bordel, pourquoi s'enfermer entre 4 murs même pas peints, alors que dehors, il fait beau, que les oiseaux chantent et tout le tralala ? Elle avait déjeuné sur les marches de l'une des nombreuses places de la ville, croisant divinement bien ses jambes tout en dégustant ses pasta sans manquer de jeter des croutes de pizza, piquées à l'une de ses amies, en direction des pigeons, peut être par peur que ceux ci ne décident de partager son repas avec elle !

Et maintenant, elle était de retour chez elle, à la résidence, et après un passage éclair chez elle, passage éclair durant lequel elle jeta dans un coin ses affaires de cours et enfila rapidement un maillot de bain deux pièces, haut et bikini noirs, elle se dirigea directement vers l'espace aquatique, avant de plonger tête la première dans la piscine. Ah, ce qu'elle était bien ici ! Et dire que Fabio avait montré les crocs lorsqu'elle avait voulu aménager ici. Merci Stefania, en tout cas, d'avoir joué les intermédiaires, comme elle savait si bien le faire. Stefania ... C'était bien triste et chagrinant ce qui s'était passé, et maintenant, en plus de devoir supporter les crises d'humeur encore plus impétueuses de son demi frère, que l'on entendait résonner parfois dans toute la résidence, elle ne pouvait plus compter sur sa future belle soeur pour pouvoir obtenir ce qu'elle voulait de Fabio. Peut être allait-il décidé de la foutre à la porte, peut être que non ... Soudain, alors qu'elle nageait dans la longueur de la piscine, elle entendit sa voix, résonner. Elle avait la poisse ou quoi ? C'était, genre, elle pensait à lui et paf, il apparaissait ? Naze ! Son réflexe premier fut de se laisser couler, en parfaite apnée, et d'attendre un peu avant de remontrer à la surface. Heureusement qu'elle était excellente nageuse et avait de l'entraînement niveau apnée, sinon, ce serait son cadavre noyé que l'on n'aurait pas tardé à repêcher, flottant entre deux eaux dans la piscine. Après avoir attendu ce qui lui semblait être comme une bonne minute, elle se décida enfin à regagner la surface. Et si quelqu'un l'avait effectivement rejointe, ce n'était pas Fabio.

« Toi !!! Nan mais t'es con ou quoi ? Tu pouvais pas dire que c'était toi, j'ai cru que c'était Fabio ! Nan mais tu veux que je me noies moi même ou quoi ?! Et puis, t'as répondu à aucun de mes messages, j'aime pas ça ! »

Se hissant en deux temps trois mouvements hors de l'eau, elle se dirigea d'un pas pressé vers Donatello, se moquant bien de savoir si, en le désignant aussi férocement du doigt, elle lui envoyait de l'eau en pleine figure.


Dernière édition par Sofia Corleone le Jeu 22 Juil - 13:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Donatello Puccinelli

Donatello Puccinelli

Messages : 125
Date d'inscription : 28/06/2010

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeVen 16 Juil - 22:16

La journée avait été affreusement longue. Une chaleur caniculaire s'abattait depuis un petit bout de temps sur le petit village italien et Donatello ressentait un mal fou à la supporter. Le crane ruisselant, il avait passé son après-midi à faire des aller-retour entre la cours et les salles de classe du lycée Da Vinci, où il exerçait la fonction de pion, afin de veiller à ce que les petites têtes d'ampoule, plus communément appelés élèves, ne soient pas encore en train de faire des bêtises dans les toilettes, -les batailles d'eau étant apparemment très à la mode en ce temps estival- ou en train de foutre les voiles pour tout simplement aller profiter de la plage, lieu où il aurait volontairement été poser ses fesses. Mais Don' n'était pas un adolescent, il était à présent un adulte responsable et devait agir comme tel, malgré l'envie pressante de se jeter à l'eau pour se rafraichir, malgré le fait qu'il trimballait derrière lui, un passé pas vraiment glorieux. Lorsqu'il déambulait dans les couloirs, croisant de jeunes adolescentes plus provocantes, les une que les autres, le jeune homme se demandait encore comment il avait put décrocher ce poste, avant de se souvenir, un large sourire sur les lèvres de l'affiliation unissant le directeur des lieux à la belle Calvini. En effet, le directeur n'était autre que le père de la jeune italienne et Don' se doutait très bien qu'elle avait du encore une fois lui filer un coup de pouce. Coups de pouce qu'il avait beaucoup de mal à comprendre, vu que les évènements auraient du logiquement pousser la jeune femme à le détester de tout son être. A la place pourtant, était né une relation de plus en plus ambiguë et déstabilisatrice mais dont Donatello ne se plaignait pas, dont en vérité, il ne pouvait se passer et à la place de répondre aux sms de Sofia, -en mode harceleuse qui fait des menaces-, il préférait de loin passer la totalité de ses pauses à envoyer des petits mots à celle qui le soutenait malgré ses erreurs, malgré le mal qu'il lui avait fait...chose qu'ignorait Sofia, parce que si la jeune femme s'était un instant douté de ça, elle aurait, et ça il le savait que trop bien, péter sa petite crise afin d'être entièrement le centre du monde du jeune homme. Sofia avait beau faire parti intégrante de sa vie (surtout parce qu'il avait pas vraiment le choix), il n'avait jamais vraiment fait attention à elle, à vrai dire, il avait du être le seul garçon de la Casa, mis à part Roberto (oui mais lui, ça s'explique) à ne pas avoir tourné le regard sur son passage. Oui, Sofia avait une moue et un corps divin, oui Sofia était aussi belle, que intelligente mais par dessus tout, Sofia était la femme la plus mesquine d'Italie, et chaque fois qu'il croisait son regard, le jeune musicien ne pouvait s'empêcher de regretter de ne pas avoir lui aussi tourner le regard sur son passage, parce qu'après tout, s'il avait eu la bonne idée de la convoiter, comme tout homme normalement constitué, peut-être qu'elle n'aurait pas vu en lui, un objet de contradiction, peut-être qu'elle n'aurait pas fait de lui son vulgaire petit chien.

De retour à la Résidence, Donatello aimait contourner la piscine, ça lui laissait le champ libre pur fuir, si jamais Sofia se pointait pour encore le faire chanter, à lui réclamer une tendresse qu'il avait pas le moins du monde envie de lui donner. Heureusement au lycée, c'était différent, les relations inter élèves-employés étant interdites...mais, généralement dès son retour à la Casa, la jeune femme ne perdait pas une seule minute pour venir lui pourrir la vie, lui faire la misère, s'en prendre à sa pauvre petite personne (a). Et merde ! Sofia était en train de patauger dans l'eau...en mode petit chien qui se prend pour Manaudou. Hilarant. Bref, connaissant la jeune femme, et surtout sachant à à quel point elle pouvait se montrer capricieuse, il se stoppa net, ne cherchant même plus à fuir, puisque dans moins de deux minutes, elle serait déjà derrière sa porte à lui faire tout un tas de reproches. Se stoppant devant la piscine, il avait hâte d'en finir, alors d'une voix blasée, il appela son nom, espérant qu'elle bougerait rapidement son cul de petite manipulatrice afin qu'il puisse très vite retrouver la fraicheur de son appartement. Mais...la jeune femme préférait apparemment rejouer une séquence du Grand Bleu, restant en apnée dans l'eau. La voyant ne pas remonter, Donatello resta un instant à hésiter entre le fait de s'inquiéter ou de se réjouir...après tout, si Sofia se noyait s'était un peu la fin du calvaire pour lui...M'enfin, connaissant les langues de pute de la Casa et surtout la Donna, il savait également qu'il serait vite impliqué dans l'histoire...donc au fond, sa liberté coutait peut-être un peu trop chère. Soupirant, il retira son t-shirt, se détestant d'avoir eu la stupide idée de la sauver, c'est pas comme si elle le méritait au fond. Et puis, la petite brune se décida à remonter la surface...Pour le cribler d'injures et de reproches bien évidemment. Finalement il aurait mieux fait de se casser en douce...elle l'avait pris pour Fabio et le tenait pour responsable d'avoir manqué se noyer. La blague quoi...Ajoutant qu'il avait répondu à aucun de ses messages, reproche dont il s'attendait et dont il avait préparé la réponse, elle quitta la piscine :


« Mince alors ! T'as manqué te noyer ? J'ai manqué être responsable de ta mort...Bah merde, tu sais que je m'en serai voulu toute ma vie. Non, en fait je n'aurai pas pu vivre sans toi, j'aurai été obligé de plonger pour te rejoindre afin de mourir à tes côtés afin que nous soyons jamais séparé. »

Le tout prononcé sous un ton pire que hypocrite et moqueur, il enfila son t-shirt, tout en ajoutant finalement :

« J'avais plus de batterie et je te rappel au passage que je bosse...c'est grâce à ça que je peux payer mon loyer et vivre...enfin survivre, vu que tu fais de ma vie un enfer sans nom. »
Revenir en haut Aller en bas
Sofia Corleone

Sofia Corleone

Messages : 58
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Italia, mio amore

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeJeu 22 Juil - 13:42

Avec Donatello, c'était Montagnes Russes en permanence, et ce, à volonté. Mais bon, ce n'était pas comme si la jeune femme n'avait jamais été habituée à telle expérience auparavant. Lorsqu'elle était née, elle avait été la petite princesse de ses parents, cette petite fille que l'on gâtait plus que de raison, que son père aimait faire sauter sur ses genoux lorsqu'il avait suffisamment de temps pour elle, que sa mère aimait à habiller et coiffer comme une princesse. Mais elle avait aussi été cette petite fille que l'on oublie, à qui l'on colle dans les mains un bouquin ou le jouet dernier cri pour qu'elle nous fiche la paix et ne vienne pas nous faire chier. Ses parents avaient tous deux des tas d'occupations, et si son père avait des excuses valables et justifiées, ce n'était pas le cas de sa mère. Et elle n'avait pas le choix, devait accepter parce que c'était ainsi et pas autrement. Et elle ne pouvait pas se rabattre sur son frère, qui était beaucoup plus âgée que sa mère, et qui ne vivait plus au domicile familial. A cette époque, elle se disait qu'il avait bien fort à faire et ne trouvait pas de temps pour venir la voir, elle, sa demi-soeur si mignonne et sucrée. Maintenant, elle savait qu'il n'en était rien, et c'était encore pire de réaliser qu'elle s'était raccrochée pendant si longtemps à un espoir qui n'avait rien de réel, rien de concret. Elle s'était plantée sur toute la ligne, et avait douillé lorsqu'elle avait perdu son père, si jeune. Etait ensuite venu le suicide de sa mère, et toutes ces années galères durant lesquelles elle avait dû feinter pour trouver un moyen de ramener de l'argent et de vivre décemment. Fabio l'avait rejetée comme la dernière des crétines, et la chute avait alors été rude, alors que si elle avait compris tout ça plus tôt, elle se disait que cela aurait moins été douloureux. Mais ce qui était fait était fait, et elle n'avait rien à redire. Alors, au jour d'aujourd'hui, si elle ne savait jamais réellement à quoi s'attendre avec celui qui était son petit ami, elle savait au moins que cela ne pourrait jamais la faire chuter plus bas qu'elle n'avait déjà chuté. Et maintenant, là, tout de suite, il jouait au petit malin, comme si c'était la première fois. Elle aurait très bien pu le gifler pour se moquer si impunément d'elle, mais c'était dangereux. Il connaissait ses penchants pour les gifles, et il se trouvait qu'il était plus fort qu'elle. Il pourrait très bien se saisir de son poignet quand celui ci serait encore en plein vol, puis le lui tordre d'un simple petit coup de ses doigts autour de son poignet. Et il y avait aussi la piscine derrière. Une chute était si vite arrivée, un crâne si vite percuté contre un rebord, et une noyade si vite effectuée ... Bien sûr, il n'oserait pas la tuer, parce qu'il aurait de sacrés problèmes sur le dos, mais, tout de même, elle préférait se garder d'y aller directement avec la gifle.

« Je t'emmerde Puccinelli ! Joues pas au plus malin avec moi, on sait très bien qu'à ce jeu là, je serais presque toujours victorieuse !
Et moi aussi je bosse, dur, et c'est insupportable, beaucoup plus que tout job de pion là ! Tu te rend pas compte de l'horreur que c'est d'avoir cours avec mon prof' d'histoire ancienne ! Si ça te déplait tant ton boulot, t'as qu'à t'en trouver un autre, c'est pas dur ! »


Se saisissant d'une serviette en coton blanc qui trainait par là, elle se l'attacha autour d'elle, pour ne pas se cailler en sortant de l'eau, plus chaude que l'air ambiant. C'était l'un des revers de la médaille que de vivre ici, on se caillait en sortant de la flotte, tout ça parce que le mec chargé de l'entretien de la piscine ne savait pas régler le thermostat correctement.

« N'empêche, t'aurais pu le dire que t'étais pas Fabio, j'ai eu peur moi ! Il est encore plus dingue et barré depuis la disparition de Stefania ... »
Revenir en haut Aller en bas
Donatello Puccinelli

Donatello Puccinelli

Messages : 125
Date d'inscription : 28/06/2010

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeDim 8 Aoû - 13:00

S'en prendre à Sofia était risqué. Beaucoup trop. Un coup sur deux, elle aimait le menacer de choses ou d'autres, contribuer à l'enfer qu'était devenu sa vie, lui rappeler ses fautes, lui rappeler à quel point il avait été un monstre. Un monstre, oui voilà ce qu'il était devenu aux yeux des autres et sans doute également aux yeux de la jeune Sofia, parce que même si elle n'y songeait pas un petit peu, elle ne prendrait pas un tel malin plaisir à le lui répéter et, le jeune musicien était persuadé au fond, que malgré l'aplomb de la jeune demoiselle, elle devait être tout comme les autres, aussi effrayée au fait qu'il pouvait à tout moment péter à nouveau un câble. Au fond, ça pourrait être terriblement amusant, ruiner une bonne fois pour toute sa vie, attraper Sofia et lui faire subir ses propres menaces...au moins, il aurait une raison valable d'écouter au quotidien son chantage, d'être si prêt de la chute. Mais, il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas lui faire le moindre foutu mal. La seule personne qui l'avait énervé au point qu'il en oublie les règles était paradoxalement la seule personne qu'il respectait au plus haut point et aussi celle pour laquelle il ne pouvait pas craquer à nouveau. Alissa. Et pour la belle Calvini, Don' se sentait le courage de supporter cette hystérique de Corleone. Alors, quand cette dernière le ramena à sa place, en lui rappelant qu'elle possedait les cartes, qu'elle pouvait tout faire basculer et ruiner à tout jamais sa vie ainsi que la nouvelle image qu'il travaillait auprès d'Alissa, qu'elle pouvait à nouveau faire de lui le monstre absolu de la Casa, il se stoppa net, son sourire se brisant, ses yeux retrouvant cette lueur noire et désespérée. Il pouvait très bien, la pousser à l'eau et casser le cercle. Etre juste un meurtrier et non plus un violeur, mais il ne pouvait pas, putain, il n'y parvenait pas. Baissant la tête, il ressentait déjà ce besoin viscérale d'espace et d'air, il avait besoin que Sofia lui foute la paix, qu'elle cesse de lui rappeler ce qu'il avait fait, d'un seul sourire. Elle n'était qu'une sombre petite idiote, s'amusant avec la vie des autres à défaut d'en avoir une. Elle était plus rien depuis la mort de son père, depuis que son frère ne lui jetait pas le moindre regard. Elle était rien, juste l'enfer de sa vie, et se plaisait à jouer se rôle, rien que pour avoir le sentiment d'exister un peu. Sofia était blâmable, mais bizarrement, Don' ne pouvait s'empêcher d'avoir pitié d'elle, de tenter de comprendre pourquoi elle avait besoin de se défouler sur lui. Mais d'un autre côté, il ne pouvait pas se laisser faire, il ne pouvait pas lui laisser avoir le dessus. C'était comme un jeu entre eux, et s'il se contentait de subir tel un esclave, les désirs de son maître, elle se lasserait...hum, finalement, elle était peut-être là, la solution.
Tiraillé entre l'envie de la poussée à l'eau et de jouer le manipulateur en la prenant dans ses bras, il resta un instant interdit. C'était bien trop dur. Elle était bien trop forte.


« Devenir SDF est peut-être bien la solution à tout mes soucis. Quand je sentirai le moisi et que j'aurai pas pris de douches pendant trois mois, peut-être que t'arrêteras de me harceler ou de vouloir poser tes griffes sur moi... »

Voilà qu'il songeait désormais à manger des fromages forts tout les jours...Discuter avec Sofia était finalement bien plus enrichissant qu'il n'y pensait. Poursuivant, se foutant le plus royalement du monde ses plaintes :

« Si on suit ton superbe raisonnement, pourquoi t'arrêterais pas les cours ? Tu deviendrais j'en suis sûr la parfaite ménagère...T'aurais juste à me forcer à te foutre en cloque. Avec la pension alimentaire, à toi la belle vie... »

Oui, c'était enrichissant, sauf quand il lui donnait des idées. Il se pinça la lèvre, à défaut de pouvoir se foutre une claque devant sa propre bêtise. Se hâtant de changer de sujet, il n'avait plus qu'a se concentrer sur sa famille de taré...Pas bien difficile en gros :

« Dis-toi que si je pouvais, je me transformerai carrément en Fabio... »
Revenir en haut Aller en bas
Sofia Corleone

Sofia Corleone

Messages : 58
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Italia, mio amore

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeDim 22 Aoû - 17:42

Il y avait cette chose qui l'agaçait tant chez Donatello, mais dont elle ne pouvait dans le même temps pas se passer tant elle savait que sa vie serait bien plate sans cela. Le jeune homme avait le don d'avoir la réplique qui fait mouche, celle qui la fait partir au quart de tour et qui lui donne des envies meurtrières, pulsions réfrénées simplement parce qu'elle se refuse à devenir un jour un peu comme lui, en perdant une part de son humanité. Avec un frère comme le sien, elle savait très bien ce que ça donnait, un être humain qui avait, semble-t-il, brûlé jusqu'à la souche son humanité : on devenait un être immonde, cherchant à sans cesse tout contrôler, usant et abusant des gens comme s'ils n'étaient que des pantins, et que leur devenir, leurs envies aussi nous étaient foutrement égales. Elle refusait d'un jour devenir comme lui, mais savait très bien qu'il n'y avait pas forcément à suivre le même parcours que Fabio pour perdre de son innocence. En avait-elle, elle, jamais eu une, d'innocence ? Elle n'était pas stupide, loin de là, et elle avait compris, toute petit, qu'on lui cachait bien des choses, que le monde n'était pas aussi doré et sucré qu'on ne voulait bien le lui faire croire. Elle aurait alors pu dire, à tous ces adultes, qu'elle avait parfaitement tout saisi et qu'il leur était donc désormais inutile de s'échiner à lui sortir mille et uns mensonges pour couvrir la réalité du monde. Mais c'était plus amusant et divertissant pour elle de ne rien en dire, sachant très bien que si elle disait la vérité, ils cesseraient pour un bon nombre d'entre eux de se soucier d'elle, et elle se sentait suffisamment seule et délaissée comme ça pour en rajouter une couche. Cependant, elle n'avait pas tout saisi au sujet de Fabio, se disant sans doute que lui aussi jouait un rôle pour la protéger. Seulement, de tous, il avait sans doute été le plus honnête dans son attitude, en n'en changeant pas réellement à la mort de leur père. Quoi que si, c'était devenu pire, mais elle n'y pouvait rien et se refusait de trop y penser, le passé de ce temps là étant bien trop douloureux, surtout parce qu'elle avait à l'époque encore un temps soit peu gardé espoir en son aîné, et cela l'avait amenée à lui demander de l'aide à la mort de sa mère. Ouais, en fait, c'était ce moment là de sa vie qui avait été le plus douloureux, et elle en portait encore les marques. Les gens n'étaient pas toujours doux lorsqu'ils souhaitaient que vous leur régliez leur petite affaire bien vite, parce qu'à la maison les attendaient leur femme et leurs enfants. Oui, elle avait fait le trottoir, c'était une chose que peu de personnes savait, et quelque chose dont elle n'était pas réellement fière. Fabio en était l'unique responsable, de ce calvaire là, et elle lui en voulait tellement pour ça qu'au lieu de simplement tirer un trait sur lui, au lieu de l'abhorrer pour toujours et à jamais, elle avait développé cette volonté d'un jour le séduire et de le faire devenir frère aussi doux qu'un agneau.

Alors, pas plus que Fabio Donatello ne parviendrait à se débarrasser d'elle, même pas en évoquant la possibilité très très improbable d'un jour devenir un SDF, et tout ça et tout ça. S'il croyait qu'il allait réussir à l'effrayer avec ça ... Quand elle faisait le trottoir, elle avait eu l'occasion de découvrir ce monde de la rue, et sans y vivre, gagnant suffisamment pour se payer un toit, elle avait rencontré ceux qui, eux, n'avaient pas sa chance. Et sous ses airs de demoiselle bien apprêtée et toujours propre sur elle même, elle était tout autant capable de supporter la crasse et la misère tant que celles ci résultaient d'une incapacité à faire mieux et plus plutôt qu'à une flemme aiguë de tout simplement se bouger. Elle roula des yeux observant une mèche de ses cheveux, qu'elle avait prise entre ses doigts.

« Ou peut être que ça marchera pas parce que je suis pas de ceux qui jugent uniquement les gens sur leur apparence, du moins, je crois ... »

Resserrant la serviette autour de sa taille, encore un peu, de façon à presque la sentir se confondre avec sa peau, sans serrer comme une dingue non plus, elle cessa de tripoter sa mèche de cheveux et d'y compter les noeuds et les pointes, de toute façon absents. Donatello venait de lui sortir l'une des phrases choc dont il avait le secret, qui la laissait sur le cul, à la fois parce qu'il allait trop loin mais aussi parce qu'il venait d'insinuer quelque chose d'assez surprenant : une sorte d'avenir la liant toujours à lui, cette fois ci par un gosse, leur gosse. Elle se reprit bien vite, se renfrognant avant de faire la moue.

« Oui, c'est ça, arrêter les études avant d'avoir mon diplôme, pour devenir dépendante de ton bon vouloir niveau pension alimentaire ! Et puis, évites d'associer certains mots ensemble quand ils vont surtout pas ensemble. On utilise pas les enfants pour monnayer les choses, du moins, moi, c'est comme ça que je penses. Alors, le verbe "forcer" s'accorde pas avec "foutre en cloque", okay ? Et puis, si j'arrivais à te forcer à me coller Donatello Junior dans le tiroir, j'imagine que je n'aurais presque pas à lever le petit doigt pour que tu restes avec lui et moi. Ce serait un challenge bien moindre tu vois ... »

Jetant un coup d'oeil à ses doigts de pieds bien manucurés, elle redressa la tête d'un seul coup, stupéfaite, alors qu'un frisson parcourait son échine, tout du long. Lorsqu'il prenait cette voix là, lorsqu'il sous entendait de telles choses, malgré tout, elle se sentait quelque peu pâlir. Fuyant son regard, elle se dirigea vers l'une des chaises longues, y laissant tomber presque tragiquement sa serviette.

« Dis pas ça ... C'est ... Effrayant ...
De toute façon, tu sais très bien que si tu me faisais quoi que ce soit, même si mon crétin de frère ne me supporte pas, ça te retomberait dessus, d'une manière ou d'une autre. On vole pas les potentielles idées de Fabio Corleone, pas plus qu'on ne le double ... »



Dernière édition par Sofia Corleone le Ven 27 Aoû - 12:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Donatello Puccinelli

Donatello Puccinelli

Messages : 125
Date d'inscription : 28/06/2010

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeDim 22 Aoû - 20:13

Sofia pouvait dire ce qu'elle voulait, ça rentrait dans une oreille pour ressortir par une autre. Donatello n'avait jamais eu le moindre interet pour la jeune femme, à vrai dire, à défaut de la connaître réellement, il la trouvait particulièrement insipide et superficielle. Il n'avait jamais fait un seul effort...après tout, il se voyait mal devenir l'ami de son bourreau...ce qui pourtant était arrivé entre Ali' et lui...ou pas. Donatello refusait quoi qu'il en soit de lier les deux histoires, la belle Calvini n'avait jamais usé du moindre chantage avec lui, malgré le fait qu'elle en avait tous les droits. Sofia, elle, avait prit ce droit de force...Elle ne devait en principe même pas mériter sa pitié. A vrai dire, le jeune musicien aurait put en profiter pour réellement jouer avec elle, la détruire à petit feu afin de venger ses parents de Fabio...Mais encore une fois, c'était procéder pour rien, vu qu'apparement la relation fraternelle entre la soeur et le frère était loin d'être au beau fixe. La vérité c'est que si Fabio avait put renier sa jeune soeur, il l'aurait sans doute fait. Par ce principe de base, Don' aurait éventuellement put devenir ami avec elle...Vous savez, les ennemis de mes ennemis sont mes amis, mais la jeune femme avait voulu jouer les caïdes, alors, elle pouvait toujours se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'au coude pour qu'il vienne jouer les pseudos super héros, le jour ou l'autre taré de Corleone se prendrait le kiff de jeter la petite brune du balcon. Bref, elle pouvatit parler encore et encore, ça ne changerait en rien ses positions.
Regardant sa montre, il s'empressa de répondre, se moquant bien de couper court à la conversation :


"Tu devrais y aller, c'est l'heure de "Bonne nuit les petits", je m'en voudrai si tu loupais le marchand de sable..."

Un hypocrite sourire sur le visage, le jeune homme leva les yeux en l'air, remarquant bien vite la présence d'Alissa sur le balcon. Elle ne regardait pas spécialement dans sa direction, elle semblait surtout pensive. Cette vision le glaça un instant. Il détestait être vu avec Sofia...Il détestait être vu avec une fille par Alissa. Il eut même envie de foutre une distance de sécurité mais à quoi bon, Sofia était bien pire qu'une sangsue. Et puis, les derniers évènements en date le frappèrent de pleins fouet. Il lui avait annoncé une potentielle union avec Sofia, afin de la protéger de lui... Autant dire qu'il était dans une énorme impasse. Alors, trouvant comme tout à coup énormément d'interet pour la jeune Corleone, il se rapprocha d'elle, feintant d'être désolé, pour la serrer dans ses bras :

"Sofia... Excuse-moi, je suis dur avec toi... Tu sais, c'est le boulot, et aussi les soirs au Dolce Caffé... Bref, je pensais pas un mot de ce que j'ai dis..."

Rapprochant son visage de celui de la jeune femme...Même s'il se maudissait déjà pour en avoir eut l'idée, il colla son nez contre le sien pour lui murmurer :

"Tu sais que j'ai rêvé de toi la nuit dernière... Tu portait une somptueuse robe blanche... Et tu étais la plus sublime des mariées..."

Une chose était sûre, dès qu'il croiserait un mur, il se jetterait la tête première dedans en espérant crever avant de foutre toutes éventuelles bagues au doigt de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Sofia Corleone

Sofia Corleone

Messages : 58
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Italia, mio amore

Me &&. Little secrets
L I N K S:
R E P U T A T I O N:
Don't play the smart ass with me •• donatello Left_bar_bleue0/0Don't play the smart ass with me •• donatello Empty_bar_bleue  (0/0)

Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitimeVen 27 Aoû - 12:51

Depuis toute petite, elle savait y faire avec son monde, parvenant à obtenir tout ce qu'elle désirait de tous et n'importe qui. Il fallait dire qu'être l'unique fille de Corleone Père aidait grandement. Elle n'avait même pas à claquer des doigts ou à remuer le nez, du moins, vraiment peu, pour que, de suite, on lui apporte ce à quoi elle avait pensé sans jamais exprimer à haute et intelligible voix ce qu'elle désirait. Bien sûr, certaines choses étaient tout de même restées aux abonnés absents, comme épuisées : la présence de son père auprès d'elle, ou bien encore l'amour inconditionnel de sa mère. Avec celle ci, les rapports avaient toujours été si particuliers. Sofia ne se leurrait pas et savait très bien qu'elle était ne serait ce qu'un peu le fruit d'un pari fait par sa mère. Epouser un Corleone, c'était bien beau, mais cela ne faisait pas forcément durer dans le temps. Lui faire un enfant, par contre, ça, c'était le gage d'un mariage éternel, qui ne se romprait jamais, surtout quand on était encore jeune, et toujours aussi magnifique, ce qui était le cas de la mère de la jeune femme. Mais il n'en demeurait pas moins que sa mère l'aimait, c'était juste que tout était bien compliqué, comme une obligation pesante dès lors que quelque chose touchait aux Corleone, père, enfants, ou épouses. Très très compliqué tout ça ... Et puis, un jour, à la mort de son père, elle avait dû commencer à se faire à l'idée que tout ne lui tomberait pas toujours tout cuit et doré dans le bec. Elle avait alors dû commencer à perfectionner ses techniques, afin de toujours pouvoir compter sur tout un tas de choses. Sauf qu'à cette époque là, elle avait encore sa mère, et que celle ci, malgré tout, parvenait à tenir tête à Fabio et à tous ces autres qui ne la voyaient bizarrement plus que comme une sorte de trainée, alors que de l'époque du père de Sofia, tous n'étaient que sourires et compliments mielleux. Et à la mort de sa mère, son monde s'était écroulé, et elle avait dû faire connaissance, assez violemment d'ailleurs, avec le système D, D comme débrouille. Elle avait aussi, à partir de là, commencer à tout obtenir de ce qu'elle avait à la sueur de son front, mais malheureusement, pas que. Elle tenait certains hommes de la ville dans sa main, tout ça parce qu'elle avait autrefois fait le trottoir et qu'il se trouvait qu'elle les y avait croisés, elle en tant que travailleuse, et eux en tant que clients. Woo, ça ferait jaser et leur couterait cher si ça venait à se savoir. Mais elle était pour le moment bien trop fière pour abattre ce genre de cartes. Elle préférait jouer avec la carte Donatello. Lui, il était jeune, et totalement piégé, tandis qu'eux étaient parfaitement capables de trouver un moyen de s'en prendre à elle. Avec le jeune homme, c'était différent : elle le sentait bel et bien pris au piège. Et en plus, il se débattait, comme un poisson, pris dans la nasse, et refusant d'y rester, même si c'était peine perdue. Bonne nuit les petits ? Ahaha, très marrant ...

Elle allait encore une fois lui dire d'aller se faire voir chez les Grecs, enfin, plus ou moins ça, lorsqu'elle assista à un total revirement comportemental chez le jeune homme, ce qui la décontenançait toujours autant, malgré le nombre de fois, assez croissant, il fallait le reconnaître, où elle en était principal témoin. Elle ne réussissait pas toujours à démêler le vrai du faux avec Donatello, la vérité du jeu, les vraies émotions des faux sentiments, et cela la désarçonnait, même si elle s'efforçait de laisser transparaître de son trouble le moins possible. Au lieu de froncer les yeux avant de le repousser en le voyant s'approcher d'elle, elle le laissa faire, bien curieuse, et surtout surprise, de ce qu'allait être la suite des événements. Elle le sentit la prendre dans les bras, et ne réfréna pas ce besoin soudain qu'elle eut de prendre une grande inspiration, comme si elle s'apprêtait à plonger en apnée dans la seconde qui suivait. C'est que son corps semblait soudainement avoir besoin de plus d'oxygène pour continuer de fonctionner, et histoire que son cerveau se trouve toujours aussi bien alimenter en ce même oxygène, afin qu'il puisse rester comme il se devait sur le qui-vive. Plongeant ses yeux dans ceux du jeune homme, elle ne remarqua même pas qu'elle n'y cherchait aucune réponse, ni aucune vérification de la véracité des propos qu'elle tenait. Non, elle le regardait juste, juste dans les yeux, comme pour s'y perdre elle. Se mordant la lèvre inférieure, et la laissant quelque peu coincée entre ses deux mâchoires, dans un coin, elle pencha légèrement la tête sur le côté, comme le font les chiots, bien curieux de tout et de n'importe quoi.

« Je t'en veux pas ... »

Et puis, leurs nez se retrouvèrent l'un contre l'autre, alors qu'elle se mit à ouvrir des yeux ronds en entendant la suite du propos tenu par le jeune homme. Un mariage ?! Ils n'en avaient jamais encore parlé, du moins, pas sérieusement. Elle avait lu un bouquin récemment sur le décryptage des rêves, et avait appris, ou plutôt confirmé son hypothèse consistant à penser qu'ils n'étaient en réalité que le miroir de nos désirs, pulsions et envies les plus profondes. Elle n'avait rien contre le mariage, après tout, sa mère avait sauvé sa vie en se mariant, et avait réussi à être protégée de bon nombre des agressions de la vie jusqu'à sa mort, bien après être devenue veuve. Mais dans le même temps, perdre son nom de Corleone risquait de lui faire prendre des risques. Et Donatello était-il réellement capable de lui apporter protection et vie sauve jusqu'à la fin de ses jours ? Cependant, un sourire lumineux éclaira ses traits, de ces sourires qu'elle avait rarement, et qui ouvraient directement sur son âme. Elle avait 10 ans de moins, et était cette petite fille qui voyait son père revenir au foyer après de longues semaines d'absence, et l'entendait lui dire qu'ils allaient passer du temps ensemble, rien que tous les deux.

« C'est vrai ? ... »

Elle éprouva le besoin de lui faire taire toute réponse, instinctivement, et porta ses lèvres contre les siennes, pour l'embrasser, doucement, avant qu'un nouveau sourire n'éclaire son visage.

« Il faudra que je m'abstienne de disparaître comme Stefania ... »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Don't play the smart ass with me •• donatello Vide
MessageSujet: Re: Don't play the smart ass with me •• donatello   Don't play the smart ass with me •• donatello Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Don't play the smart ass with me •• donatello

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Casa Del Sole :: La résidence :: L'espace aquatique-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser